Les gars de Catalyst Game Labs viennent de confirmer qu'ils auront des exemplaires d'EP à la GenCon, mais en nombre limité.
Pas plus de nouvelles sur la date de sortie en boutique, sur la version PDF, ni sur la disponibilité du QuickStart.
Il faut donc se rabattre sur les miettes d'informations déjà révélées, et ces dernières présentent un archétype de PJ, un poulpe spatial...pardon, un octomorphe mercurial qui a déjà fait cliquer énormément les claviers sur le forum Casus NO.
Mais la grosse surprise fut la mise en ligne de la nouvelle d'introduction du jeu, "Lack", qui est un aperçu très enthousiasmant de l'univers.
Dans "Lack", on suit une équipe de 4 agents de l'organisation Firewall chargés de récupérer des données perdues durant la "Chute". Cela ressemble beaucoup à une mission cyberpunk classique, sauf que l'auteur brosse un tableau en arrière-plan de l'univers qui révèle les nombreuses influences de la littérature post-cyberpunk et transhumaniste, et dont voici quelques exemples.
Certains des agents sont épaulés et conseillés par des Muses, des sortes d'IA restreintes implantées dans leur cerveau (références : les Agents de Cyberpunk 3, Spin State de C. Moriarty et L'Etoile de Pandore de Peter Hamilton). Ils investissent la station haute de l'ascenseur orbital abandonné depuis la "Chute". Le poulpe...pardon, l'octomorphe s'infiltre par l'extérieur. Puis le hacker prend le relais en prenant le contrôle du système informatique dormant pour contrôler les robots de défense (du pur W. Gibson). Puis, ils activent la navette qui descend le long du câblage et les mène à la station basse, la salle d'embarquement. Depuis l'attaque des TITANS, des IA renégates, le lieu est resté infesté de droïdes insectiformes décapiteurs et de nanonuées décompileuses de matières (référence : Transhuman Space). L'un des agents réalise enfin la mission en trouvant un squelette (les infos ont été gravées dans l'omoplate du courrier). Finalement, ils y passent tous, mais ce n'est pas bien grave, car ils se feront tous ré-enveloppés dans un nouveau corps, avec une sauvegarde de leur personnalité et leur mémoire, issue de leur pile corticale (référence : la trilogie de Takeshi Kovacs de R. Morgan). L'un des agents a d'ailleurs accompli la mission dans un corps de modèle gynoïde de combat (référence : Ghost in the Shell). Et tout ça, c'est plutôt coûteux, mais pas en argent, plutôt en "rép", sûrement la réputation (référence : les whuffies de C. Doctorow).
Pour moi, cette nouvelle et les références qu'elle brasse sont un gage de qualité supplémentaire pour ce jeu, et ne font que me rendre encore plus impatient de découvrir la "bête".
1 commentaire:
Un jeu qui cumule autant de bonnes sources d'inspiration attire inévitablement. Mais ce qui m'intrigue reste comment parvenir à intégrer les aspects technologiques dans les parties. Une bonne lecture en perspective au minimum.
Enregistrer un commentaire