Le week-end dernier, j'ai enfin pu tester D&D4, en maîtrisant le scénario du livre du Meneur de Jeu : la bastide des kobolds.
Même si l'aventure ne brille pas par son originalité (c'est un dungeoncrawl des plus basiques), nous avons passé un très bon moment, un "moment" de 6 heures pour arriver à nettoyer l'ensemble du donjon de ses habitants kobolds et à se faire le boss de fin, un jeune dragon blanc ! Bref, les écailles ont volé.
J'avais pour l'occasion préparé des pré-tirés, ceux disponibles sur le site de PlayFactory. Et une fois de plus, c'est le perso qui avait des écailles qui n'a pas été choisi (le paladin drakéide), tout comme le docteur raptor-like de la précédente partie de Star Trek. Il est évident que la mode n'est pas aux écailles !
Les joueurs se sont éclatés à utiliser leurs pouvoirs et à tirer le meilleur parti des décors proposés : "Waouw ! il déchire ce sort d'Eruption de flammes", "Arrête avec ta Fioriture, ça passe pas !" ou bien "Cool ! Frappe foisonnante fait des dégâts même si je rate !" mais aussi "C'est cheaté, le Souffle du dragon blanc se recharge déjà ?!"
Les rencontres étaient très bien pensés.
Les PNJ les ont bien surpris : "P..... ! ils sont plus costauds les kobolds ! ils ont la peau dure ! et ils sont organisés !" ; et à la fin "Quoi !? un dragon blanc dès le niveau 1 ?!"
De mon côté de l'écran, les choses ont été simples et jouissives à gérer : je n'ai ouvert le Manuel des Joueurs que 3 fois en 6 heures, pour y trouver très vite ce que je cherchais. Les pouvoirs clairement décrits dans les stat-blocks et le nombre de paramètres à gérer grandement réduit (par rapport à la version 3.5) constituent un vrai régal pour le MJ. C'est simple, c'est fluide et donc c'est rapide.
Heureusement, car au milieu de ce tableau idyllique, il reste un point négatif : la durée des combats. Même si les joueurs découvraient ce nouveau système et leurs pouvoirs de PJ, les combats risquent de s'avérer longs, même plus tard, une fois le système assimilé. Il me faudra donc diminuer le nombre de combats quand je maîtriserais des aventures.
Autre point que j'ai particulièrement apprécié : le défi de compétences. Je l'ai rendu transparent durant la partie, lors d'échanges très riches en roleplay, mais sa formalisation dans le système m'a permis de gérer une rencontre très plaisante à base de Bluff/Diplomatie/Intuition/Histoire.
Si je trouve le temps, je mettrai au propre ce défi de compétences pour cette rencontre et la partagerai ici même.
Finalement, le bilan est très positif. Pour moi, D&D4 est une réussite même s'il s'éloigne grandement de ses versions précédentes, tant par le système que par l'ambiance.
Comme dirait Jean-Luc (un des joueurs) : "C'est un autre jeu !"
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