dimanche 12 avril 2009

[CR] Khaos 1795


Voici un petit compte-rendu de la dernière partie de Khaos 1795 pour les joueurs absents.

Nous avons commencé la campagne de "L'heptalogie Gütemberg" il y a quelques semaines.

Durant le premier épisode, "L'imprimerie secrète", les révolutionnaires ont localisé puis récupéré une presse utilisée par le Tribunal pour sa propagande. C'est ainsi qu'ils ont découvert que le Tribunal avait réalisé des affiches pour promouvoir un hospice accueillant gratuitement les enfants aveugles de naissance.

Dans le deuxième épisode, "L'hospice des quinze-vingts", et avec les indices précédemment trouvés, les révolutionnaires ont découverts que le Tribunal menaient des expériences malsaines sur des enfants, en présence du Khaos.

Le troisième épisode, "L'abbaye qui s'enfonce", s'est donc ouvert par une mission confiée aux révolutionnaires par leur contact du cercle du Jeu de Paume, Jean-Antoine Poilroux : trouver un lieu d'accueil et d'hébergement pour la vingtaine d'enfants libérés lors de la mission précédente (il n'est pas envisageable de les garder en ville, leurs parents restant introuvables, sans attirer l'attention de l'Oeil). Sur la base de vieux renseignements, il leur faut contacter une certaine Hodierne, rebouteuse aveugle dans le village de Sainte-Genviève-des-Bois. Celle-ci présente un "profil" en adéquation avec les principes du cercle du Jeu de Paume.

Après une enquête de voisinage, les révolutionnaires découvrent qu'elle a disparu depuis un an et qu'elle officiait dans la grotte de la source Sainte-Geneviève. Ils découvrent aussi qu'ils ne sont pas les seuls à la chercher : un rempailleur itinérant à l'aspect torve, au regard chassieux, etc.

En surveillant la grotte de nuit (car ils y ont découvert des traces de pas et des plantes médicinales fraîchement coupées), les héros rencontrent ... Daredevieille !! (private joke)...c'est-à-dire Hodierne menée par un jeune enfant. Ils reçoivent un jeune couple avec leur bébé souffrant d'une forte fièvre. Une fois des soins pratiqués, Hodierne écoute leur requête mais ne peut décider seule : elle vit dans une communauté cachée dans les bois, qui cherche à éviter les affaires du Tribunal. Elle doit d'abord se concerter avec son groupe pour ce sacrifice demandé. Mais avant de s'occuper d'autres enfants, Hodierne pense à sa fille, Blandine. Celle-ci a été enlevé par l'Armée Intérieure et est détenue à la tour de Montlhéry, utilisée comme mirador par l'Armée. Rendez-vous est pris au lendemain, pour donner la réponse finale d'Hodierne.

Les révolutionnaires mettent cette journée d'attente à profit en faisant une reconnaissance dans le village voisin de Montlhéry et autour de sa tour. La garnison présente est imposante (60 soldats !) et semble bien organisée. Le problème du rempailleur est aussi traité : Justin/René est un espion à la solde du capitaine Aymard, officier dirigeant le mirador. Il passera quelques jours entre les mains de la Garde Nationale, à l'initiative de Sébastien Batelier. Ce dernier découvre aussi (par ses contacts) qu'Aymard est "rangé des couteaux", ses heures de gloire sont derrière lui et il consacre surtout ses journées à l'écriture.

Le soir du rendez-vous, Hervé de Saint-Germain-La-Haye tente une approche discrère de la tour mais est aussitôt repéré, et doit donc s'enfuir précipitamment, jusqu'à Paris. Là, il change d'identité, retrouve peut-être l'un des héros absents (si je devais introduire un joueur absent), puis revient le lendemain.

Mais pendant ce temps, les autres assistent à la nouvelle rencontre avec Hodierne qui leur donne une bonne nouvelle : elle accepte d'accueillir et de s'occuper des enfants maltraités. Les révolutionnaires ayant décidé de libérer sa fille Blandine, elle leur révèle que la tour a été construite sur un antique tumulus gaulois, et donc que la colline où repose le mirador est traversé par des couloirs. Des soudards les avaient utilisés deux siècles plus tôt, lors des guerres de religion, pour assaillir le château. C'est donc munis d'une chanson de ses soudards que les révolutionnaires cherchent une entrée secrète. A l'aide des vers de la chanson, ils évitent de se perdre dans le dédale gaulois et arrive dans une geôle, sous la tour. Blandine ne fait pas partie des rares prisonniers. Mais l'un d'entre eux, Augustin, un soldat jeté au trou pour insubordination, accepte de les aider à se repérer dans la tour. Il est temps maintenant de récupérer Blandine, gardée prisonnière dans les appartements du capitaine Aymard.

La suite au prochain épisode...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C une bonne partie pour l'instant...

Anonyme a dit…

Bonne parite,continuez ainsi en evitant la baston avec les soldats :)