Les surhommes continuent leurs emplettes superscientifiques et se rendent à L'Entrepôt des Possibles, une boutique tenue par Firmin, et proposant toutes sortes de merveilles technologiques aux effets tout aussi nébuleux qu'improbables. Le jeune boutiquier trouve rapidement la lentille de grande focale réclamée par les héros. Après quelques tractations, il la cède à moindre prix, M. Dimanche n'étant pas homme à acheter sans discuter.
Dans la foulée, les super-coursiers se rendent à Pantin pour acheter le dernier élément de la liste du professeur Charpentier : un litre d'essence de radium hautement instable et explosive. Sur place, ils découvrent un atelier de recherches tenu par le professeur Paillet. Ce dernier les met fermement en garde pour le transport du liquide détonant. Avec d'infinies précautions, le carburant miracle est transvasé dans un container blindé puis remis entre les mains hésitantes des héros. Retour vers Paris dans une voiture roulant au ralenti, conduite avec tact par Firmin Folcroche, le bidon inquiétant confortablement calé sur les genoux de Marcel Olympiakos et sous la surveillance de Douglas Johns à l'arrière. Les cahots de la route ne suffisent pas à ébranler la résolution du trio de héros.
Par contre, les pouvoirs télékinésiques d'un yogi mal intentionné stoppent net le véhicule à quelques pâtés de maison de la Sorbonne. Par le pare-brise arrière, les gardes du corps du dangereux jerrycan avisent un groupe de surhumains indiens qui semblent déterminés à les empêcher de mener leur mission à bien : Andha Krishna est un yogi lévitant, coiffé d'un casque d'amplification mentale ; Naga est une tueuse ophidienne aux kriss empoisonnés ; le replet Yaksha manipule les esprits pour reconstruire votre mémoire ; et enfin, Jatayu est un escogriffe au visage sévère, insensible à la douleur.
Le combat s'engage quand le Druide, transformé en loup-garou, n'écoutant que son instinct, et rien d'autres malheureusement, sort de la voiture en arrachant littéralement la portière, et sans se soucier des turbulences qu'il imprime au véhicule et donc au sinistre bidon. Il faut toute la prestesse du marseillais armuré pour éviter le pire. Il sort de la voiture et dépose son encombrant colis pour participer à l'affrontement au côté du Druide. De son côté, le savant Folcroche déploie sa batterie de gadgets superscientifiques et fait feu avec son pistoradium et son gantelet igné. Après quelques secondes d'empoignades titanesques, la chance n'est pas du côté indien, et leur leader punjabi tente de renverser télékinésiquement l'essence de radium. Mais dans un sursaut héroïque, Firmin lance une dernière salve enflammée avec succès, rôtissant le méchant hindou. Seul Jatayu réussit à s'enfuir au milieu d'une foule apeurée, au milieu du boulevard Saint-Michel. M. Dimanche et Judor restés auprès du professeur Charpentier réalisent qu'il y a du grabuge dans le quartier. Le temps qu'ils arrivent, le combat est terminé mais le C.I.D. intervient avec un de ses stratogyres et donne la chasse à l'indien fuyard, poursuivi par un loup-garou enragé. La traque échoue mais pas pour tout le monde. L'agent du C.I.D., Hervé Vuillaume, rattrape le Druide et parvient à l'interroger sur les récents évènements ayant conduit à cet affrontement. Le werewolf américain n'ayant rien à cacher déballe tout ou presque... ce qui semble réjouir l'acolyte du Nyctalope.
L'équipe se retrouve à la Sorbonne pour reprendre son souffle et faire le point. Le lendemain, deux visites en milieu hospitalier sont planifiées.
La première pour prendre des nouvelles de l'assistant du professeur, Balthazar. A la Salpêtrière, les héros font d'abord libérer l'un des patients de l'aile psychiatrique. Jacques Boniface est membre du même club, la Camomille au Radium, et dispose de pouvoirs de psychométrie. Après cet interlude, ils découvrent un Balthazar en forme mais inquiet pour son patron. Mais grâce aux indiscrétions d'une infirmière curieuse et un petit coup de psychométrie du sieur Boniface, il s'avère que l'assistant a été visité et interrogé par un indien potelé, sans qu'il n'en garde aucun souvenir.
La deuxième visite est repoussée. Après un appel de l'hôpital Saint-Anne, Judor est invité à venir voir Le Dextre, un génie du crime qu'il a contribué à faire arrêter lors d'une précédente aventure, et qui semble poser des problèmes au personnel hospitalier. Mais ce sera pour la prochaine fois...
Enfin, le soir venu, Marcel, Judor et Firmin reste au labo de la Sorbonne pour surveiller l'avancée des travaux. Grâce aux derniers éléments ramenés, le professeur est sur le point d'aboutir dans les heures à venir pour reconstruire son portail vers Mars. Au milieu de la nuit, seul Marcel se réveille et assiste à la fin du cambriolage du laboratoire. Il faut reconnaître que l'absence de besoin de respirer est bien pratique pour résister aux gaz soporifiques qui inondent le labo. Le matériel et le professeur ont disparu par la fenêtre !
A SUIVRE...
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