mercredi 16 mai 2012

Initiative rôliste locale.

Je relaie une information qui intéressera les rôlistes locaux :

Le dimanche 20 mai, le Country Rock, au 44 boulevard Gambetta à Nîmes, réserve sa soirée, de 17h à 1h, et ses locaux pour les adeptes du jeu de rôle.

Plus d'une vingtaine de tables disponibles, musique médiévale et celtique seront à l'honneur.

L'entrée coûte 10€ : ce forfait comprend le repas et la boisson.

En espérant vous voir nombreux.

Pour réserver, appelez le 06 36 44 64 16.
COUNTRY ROCK - Soirée JDR
44 boulevard Gambetta à Nîmes.

mardi 17 avril 2012

Triple première fois !

Au milieu d'une période molle en jdr, je vais me lancer dans une nouvelle expérience, et plutôt trois fois qu'une.

Premièrement, je vais jouer à Searchers of the Unknown, un néo-clone de D&D ultra-simpliste, écrit par Nicolas Dessaux. Son postulat de départ est très simple : les PJ doivent pouvoir être décrit aussi simplement que les monstres et PNJ des versions de D&D antérieures à la 3.0. Vous trouverez le résultat à la fin de ce billet avec le personnage que je vais incarner.

Deuxièmement, cette mini-campagne utilisera un système de voyage/exploration inédit, Hexploration où l'on crapahute sur une carte à hexagones. J'attends de tester la mécanique pour en dire plus.

Enfin, le tout se fera par le biais de Google+. Pour moi, jouer à distance sera une première. J'ai longtemps hésité à lancer une campagne en ligne pour palier ma faible fréquence de jeu. Là, j'ai l'occasion d'expérimenter sans être MJ. Si c'est probant, il est fort possible que je lance finalement ma propre campagne.

Et maintenant, voici mon héros créé pour l'occasion :

KRONGAR (CA 4 ; MV 6 ; Niv 3 ; PV 16 ; #AT 1 ; 1d8 avec un marteau ou 1d4 avec une dague et Chemise de maille + Bouclier) , fils de Kronga, petit-fils de Krong (je vous passe le reste de ma généalogie) , nain exilé de la forteresse familiale de Dur-Granit.

mercredi 14 mars 2012

[lecture SF] Ghost in the Shell : Stand Alone Complex - The Lost Memory de Junichi Fujisaku

Fan de l'univers de Ghost in the Shell, j'ai découvert qu'il existait une série de trois romans : The Lost Memory et White Maze, qui sont de longs romans, et Revenge of the Cold Machines, qui est une collection de trois nouvelles. Profitant de ma période d'engouement pour la SF transhumaniste, et après la trilogie Takeshi Kovacs, je me suis attaqué à la lecture du premier. J'en fais donc un retour maintenant, mais il faudra attendre longtemps avant que je ne fasse pareil pour White Maze, tellement ce Lost Memory ne m'a pas fait forte impression.

The Lost Memory commence avec un attentat terroriste par un adolescent qui n'est pas entièrement maître de ses actions. Alors la Section 9 intervient et ... le Major Kusanagi se balance du haut d'un immeuble dans sa tenue de camouflage thermo-optique pour régler le problème. Quoi ? Vous avez déjà vu cette scène de nombreuses fois ? Et bien, vous n'êtes pas au bout de vos déceptions. Le reste de l'histoire enfile les redites de la série anime (plongée dans le cyberespace, piratage de cyber-cerveau, attaque d'un gros tank arachnoïde, ...) Cela ne serait pas gênant en soi (cela colle parfaitement à l'univers et c'est ce que l'on recherche aussi dans un roman basé sur une franchise) mais l'auteur assure ensuite le minimum syndical pour l'histoire. 
Le terroriste du début est le dernier d'une série d'ados qui ont subi un piratage de cyber-cerveau à la manière du Puppet Master. Le groupe de terroristes est surnommé les "Good Morning Terrorists" et leur motivation restera longtemps nébuleuse. L'enquête est des plus classiques, les scènes d'action sont réussies mais sans brio. Le seul élément donnant un peu de relief à cette histoire est l'origine technique du piratage dont sont victimes les terroristes : une forme d'enregistrement d'expérience sensorielle totale, utilisée au départ comme loisir illégal puis corrompu par un programme militaire. Ce logiciel lave les cerveaux des soldats s'entraînant en simulation virtuelle pour leur donner un esprit de corps et la "gniak" au combat. Le tout est enrobé d'une banale histoire de vengeance. Le style d'écriture est très "plat", cela vient peut-être du fait qu'il s'agit d'une traduction anglaise à partir du japonais.

En terme d'exploitation rôliste, la trame de l'histoire est facilement et directement adaptable avec Eclipse Phase ou Transhuman Space (voire Cyberpunk 3.0 avec quelques ajustements technologiques). Le plus intéressant reste la description circonstanciée de la technologie d'Expéria, avec son fonctionnement et ses détournements possibles. Cela apportera des détails lors des descriptions de scènes d'XP en jeu ou des idées pour d'éventuels scénarios autour de cette technologie.

Mes notes : 2/5 pour le fan de SF et 3/5 si vous êtes fan de GitS ou MJ à un jdr cyberpunk ou transhumaniste.

mercredi 29 février 2012

Renvoi d’ascenseur

Il existe un forum français consacré à Eclipse Phase :

http://www.eclipsephase.fr/forum/

Son rythme d'activité est plutôt...languide. Mais il a au moins le mérite d'exister !
Il trouvera sûrement son vrai rythme avec la sortie de la VF.
Donc foncez !

mercredi 22 février 2012

[CR] La boss(e) du commerce (Eclipse Phase)

Une nouvelle équipe de Sentinelles est assemblée par Firewall :

- Gianlucca Cesare di Cavalli, un journaliste vénusien fouineur, enveloppé dans un biomorph Mentat ;
- De Sang Froid, un nervi écumeur, enveloppé dans un biomorph Olympien ;
- Carmina Edwin, un hacker mercurien, infomorph stocké dans un drone ;
- et Jack Daniels, un espion margellan, enveloppé dans un biomorph Ghost.

C'est ce dernier qui raconte cette mission.

"Saleté de musique de Bollywood !"
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J'ouvre les yeux à l’intérieur d’une cuve de décantation, dans la salle de réveil d’une banque de corps. Avec moi, il y a un drone, Carmina Edwin  (probablement pour une IA), un gars qui a du mal à se lever, De Sang Froid , et un rital, Gianlucca Cesare di Cavalli.

La mission de Firewall me revient en tête. On doit retrouver la doctoresse Dwala Chatterjee qui a découvert quelque chose d'inquiétant. La porte s'ouvre sur le chef de la sécurité de Parvarti, un aérostat flottant dans la haute atmosphère vénusienne, surnommé « le petit bordel dans le système solaire ». Il se présente : Jadeyn Smith, embauché par Taurus Security pour la défense de l’aérostat. Il nous dit qu'il y a un problème. (Ça commence mal) La station est sous quarantaine médicale, et ils ont du faire une Ego-diffusion de marché noir pour nous faire entrer illégalement. On peut soit attendre la suite des évènements, soit l'aider, car en fait, la doctoresse Chatterjee a disparu et des manifestations suite à la quarantaine ne lui permettent pas de se lancer à sa recherche. Depuis quelques jours, des gens disparaissent, d'autres sont retrouvés inconscients et on ne sait pas pourquoi ils sont dans cet état. (Avant même que nous puissions vraiment poser des questions, notre infomorph a la lumineuse idée de hacker le VPN de notre hôte pour obtenir la liste des personnes, et avoir accès aux caméras de surveillance de l'infirmerie. Malheureusement, son intrusion ne passe pas inaperçue, et il se déconnecte...).

Nous acceptons la mission, et le Chef Smith nous fait des badges de sécurité pour accéder à quasiment toute la station. Nous lui demandons la liste des victimes, qu’il nous donne sans problème, et s’il peut nous amener à l'infirmerie pour voir les personnes inconscientes. Malheureusement, il ne peut pas nous accompagner plus longtemps car il reçoit une communication d'un de ses hommes qui l'avertit d'une intrusion dans leur VPN ! (Ça commence vraiment mal !)
Enfin, en examinant les corps à l'infirmerie, je découvre qu'ils ont tous une bosse au même endroit sur le front, avec un minuscule fil qui en sort. Je n'ose pas trop tirer dessus, et c'est un docteur qui se chargera d'examiner ça pendant que nous allons enquêter.
Après un recoupement de données, on découvre que toutes les victimes ont changé de morph dans les deux-trois jours précédents leur disparition ou inconscience. On pense à aller chez la doctoresse Chatterjee et en profiter sur le trajet pour fouiller les habitations d'autres victimes.

En sortant, on a droit de la musique de Bollywood diffusé dans les lieux publics de l’aérostat. C'est absolument insupportable ! Heureusement, nous entrons rapidement dans la demeure d'une des victimes. Cela ne donne pas grand chose, pas de signe de lutte ou d'effraction. Le réseau de senseurs de la maille locale indique que la victime est sortie mais n'est pas re-rentrée, ce qui nous amène à penser qu'elle n'a pas disparu chez elle, et que ce doit être le cas pour les autres. En accédant aux senseurs publics de la station, nous retraçons son dernier itinéraire connu, et nous découvrons qu'il est entré chez une agence de courtage en morphs, Dai Khan Enterprises, et qu'il n'en est pas ressorti. En recoupant d'autres éléments, le rital découvre qu'en fait, toutes les victimes sont passées par cette agence pour acheter leur nouveau morph, et qu'elles sont allées le récupérer à l'agence plutôt que dans des banques de corps, ce qui n'est pas habituel.
Du coup, l'IA pirate le VPN de la société, et découvre qu'il y a trois employés sur la station, un boss, Landon Markus, et deux "commerciaux", un homme, Dario Silvestri, et une femme, Hellen Alvarez. Il commence à pirater leur compte bancaire, et on remarque des versements étranges dans celui d’Hellen Alvarez.

La musique de Bollywood m'insupporte et je décide de pirater la station radio de l’habitat pour la changer, ou mettre le système de diffusion en rade. "Hacker vaillant rien d'impossible", sauf pour la station de radio, qu'il va falloir supporter davantage cette cochonnerie de musique de Bollywood. (Ça commençait mal, et ça continue !)
Bref. On se décide à laisser tomber les fouilles des demeures des victimes, et d'aller voir Hellen Alvarez. Je pense me faire passer pour quelqu'un qui veut acquérir un morph de sylphe pour profiter des plaisirs de Parvarti pendant mes vacances. Elle ne répond pas aux appels. Apparemment, elle est chez elle. En insistant, l'appel est renvoyé sur Landon Markus, qui m'explique que leur société a quelques difficultés actuellement, et me demande d'attendre une semaine, le temps que ça s'arrange. Plan B, je rentre dans l'appartement d’Hellen Alvarez discrètement, pendant que mes collègues attendent juste dehors. Je la trouve dans sa cuisine en train de préparer un repas à base de produits naturels, un vrai luxe. Je finis par la menacer de mon arme, un Double-Arc-en-Ciel-Furtif de Gorgon Defense Systems, et j'appelle les autres qui sont toujours dehors. On l'interroge. Elle nous explique qu'elle n'est pour rien dans la disparition de ces personnes, et qu'elle ne s'est pas occupée de ces transactions, qui ont été faites par Landon Markus et Dario Silvestri, le spécialiste tech des ré-enveloppements. Les versements irréguliers que nous avons constatés sur son compte sont dus à des extras qu'elle se fait avec du trafic de morphs animaux, pour les joies de bestialité de Parvarti.
Elle me semble sincère, et son histoire se tient. On lui dit que si elle ne n'avertit pas ses collègues et qu'elle ne révèle rien de cette entrevue, elle n'entendra plus parler de nous, sinon, ses petites affaires illégales éclateront au grand jour.

On retourne au poste de sécurité de Taurus Security suite à l'appel du médecin qui a examiné les bosses, et cet étrange fil qui en sortait. Il a fini par extraire sur chacun un implant qui envoie des signaux vers une destination inconnue. En arrivant à Taurus Security, on voit des gardes qui sont revenus d'une intervention sur une manif. Apparemment, ça devient chaud.
Après un piratage rapide des implants, il s'avère qu'il s'agit d'enregistreurs d'Expéria. Il semblerait qu'on ait voulu enregistrer les sensations de ces personnes à leur insu. Les données sont envoyées vers un site local que nous n'arrivons pas à pirater.
On décide du coup d'aller voir les autres employés de Dai Khan Enterprises.
En sortant, la musique de Bollywood nous accueille encore. Il faut vraiment que je fasse quelque chose à ce niveau, mon Ego en dépend.

A SUIVRE...