jeudi 8 novembre 2012

Savage Run, le mix parfait !

Après 4 séances de jeu, j'ai enfin trouvé l'équilibre parfait, du moins pour moi et ma table, afin de jouer à Shadowrun avec les règles de Savage Worlds. Voici donc ma recette :

- Pour le système de base (création de perso, résolution d'actions, combat et santé), j'utilise évidemment le Savage Worlds Deluxe Explorer's Edition (10€ dans les bonnes crèmeries). Pour les "Règles d'univers", j'ai sélectionné Dégâts handicapants (Gritty damage) et Echecs critiques catastrophiques (Critical failures).

- Pour l'univers Shawdorun (races, nouveaux atouts et handicaps, magie, chamanisme, conjuration, élémentaires et esprits), je me réfère aux pages de conversion de l'excellent site savage.Torgan.net . Un simple copié/collé m'a donné un document de 15 pages couvrant tous les aspects magiques et métahumains.

- Pour le côté cyber (hacking, cyberwares et rigging), les Cyberpunk Rules sont ma référence ultime et en plus elles sont gratuites ! J'apprécie tout particulièrement la gestion des équipements cyber qui respectent totalement la profession de foi "Fast, Furious, Fun".
En résumé, chaque Trait (attributs et compétences) peut être cyber-amélioré, sur 3 niveaux d''efficacité. Ces trois niveaux consistent à remplacer le Dé Joker (Wild Die) - normalement un dé 6 - par un dé 8, 10 ou 12.
Simple, rapide et intuitif, exactement ce que je recherche pour mes parties.
Plus de listes interminables de matos avec ses bonus/malus, juste un beau nom bien ronflant pour décrire le cyberéquipement et le niveau/Dé Joker associé (pour les noms, j'utilise ceux des listes de matos des règles de SR3 : "Tu as cyber-amélioré ton Tir ; alors note que tu as un Smartlink !")

- Pour finir, ma feuille de perso et roule ma poule !

Je retourne à la préparation de la campagne présidentielle de 2057 à Seattle (Super Tuesday et Shadows of the Underworld).

mercredi 26 septembre 2012

Savage Worlds + Shadowrun = Savage Run !

Après avoir achevé la lecture de la 4ème édition de Shadowrun (la version 20ème anniversaire), je me fis deux remarques : primo, même si le système a été allégé (enfin plus de réserves de dés), il n'en reste pas moins trop lourd à mon goût, moi qui change de jdr tous les 6 ou 8 mois ; secundo, l'univers de SR est toujours aussi fascinant, avec ses myriades d'opportunités d'aventures, dans des domaines très variés.

J'ai donc remisé mon bel exemplaire de la 4ème édition "20ème anniversaire" et j'ai contemplé mon étagère de suppléments Shadowrun. Et là, j'ai pris la décision de les utiliser mais avec un autre système. Après quelques recherches et cogitations sur des systèmes génériques ou orientés cyberpunk, j'ai arrêté mon choix sur Savage Worlds. Alléché par l'annonce de la VF imminente de ce jdr (Aïe ! je me mords la langue pour ne pas dire du mal de l'éditeur en charge de la traduction et qui a décidé de mettre les exemplaires de cette VF dans le même bateau que la traduction d'Eclipse Phase - le tout devrait arrivé après la Singularité...) , je me résous donc à acheter la VO version Deluxe pour la modique somme de 10 euros. Après une brève lecture, je fus rapidement convaincu de mon bon choix, correspondant à mes attentes et mes goûts de jeu.

Pour compléter cette adaptation, un peu de recherche dans l'infosphère me permit de trouver trois sites ayant déjà bien entamé cette conversion : Savage RunSavage Torgan et Savage Worlds Shadowrun.

Et pour parachever la préparation de ma future campagne, j'ai pondu une fiche de perso en français pour mes joueurs anglophobes. Je la partage donc ici, à toutes fins utiles :

A télécharger (clic droit et "enregistrer sous" est toujours plus rapide) :
Une feuille de personnage en français pour Shadowrun avec Savage Worlds.

Concernant la VF de Savage Worlds Deluxe préparée par Black Book Editions, je l'achèterai aussi, ne serait-ce que pour que mes joueurs puissent l'utiliser ; mais j'ai fini d'attendre sa sortie pour pouvoir jouer, d'où ma démarche décrite plus haut. Vive la production rôliste française... réalisée dans des conditions sérieuses !

jeudi 19 juillet 2012

X-Plorers versus Tales of the Space Princess

Arrivé au terme de ma période OSR, je me suis tourné vers les productions récentes en SF old school et mon choix s'est arrêté sur deux pépites : X-Plorers de Dave Bezio chez Brave Halfling Publishing et Tales of the Space Princess de John M. Stater. Je me propose donc de faire un petit décorticage de ces deux jdr originaux, en les comparant au passage.

Le postulat de départ :
X-P prend le parti d'imaginer ce qu'aurait pu donner l'ancêtre du jdr si ces créateurs avaient été plus influencés par la SF que par la Fantasy.
Dans un autre registre, TotSP propose un set de règles plus limité pour simuler un genre d'aventures bien particulier : le dungeon-crawling spatial. En effet, les prémisses de chaque aventure seront toujours une mission d'exploration/sauvetage, conduisant les héros à visiter des cavernes/soutes/corridors, et dont la fin ressemblera presque toujours à une fuite précipitée, dans des conditions très défavorables.

Le format :
X-P présente 40 pages avec 15 illustrations et 2 plans pleine page d'intérieurs de vaisseaux, le tout en noir et blanc. Très similairement, le livret de TotSP contient 48 pages avec 39 illustrations et un plan de donjon spatial en 4ème de couverture.

Les personnages :
Pour X-P, les héros sont définis par 4 attributs (Agilité, Intelligence, Physique et Présence) allant de 3 à 18 ; les classes disponibles sont Scientifique, Soldat, Éclaireur et Technicien ; et enfin des Points de Vie, un Bonus au Toucher de Base, une Classe d'Armure et une Sauvegarde finissent de définir le héros. La progression se fait sur 10 niveaux grâce à de l'XP, et fait varier les PV, le BTB et la SV. Chaque classe dispose de compétences particulières. On ne peut jouer que des humains !

Dans TotSP, il y a aussi 4 attributs, définis de 0 à 8 (Force, Dextérité, Mental et Connaissance) ; on peut jouer autre chose que des humains (androïde, gynoïde ou des extra-terrestres à créer soi-même - pas de races E.T. prédéfinies) ; les classes proposées sont Scientifique, Escroc, Ranger spatial, Guerrier spatial et Psychique ; certaines valeurs complètent l'ensemble avec, les PV, les DV, la Chance, les Compétences, le Tir, le Combat et la Défense. Par contre, il n'y a pas de progression ! On peut créer et jouer ses persos à 3 niveaux fixés : en gros, cela donne débutant, héros et expert.

Le système de jeu :
Pour les actions de base, le jet du d20 est additionné au modificateur d'un attribut (de -2 à +2) pour X-P ; alors qu'à TotSP, on y ajoute le score d'un attribut et la valeur de la compétence. Dans les deux cas, il faut dépasser une valeur de difficulté.

Pour le combat, X-P propose de lancer un d20 + le BTB + le modificateur d'attribut (Physique ou Dextérité) contre la valeur de la CA de l'adversaire. Les dégâts occasionnés sont calculés uniquement avec des d6. Dans TotSP, le jet du d20 est modifié par le Tir ou le Combat et confronté à la Défense de l'ennemi. Les dégâts utilisent tous les types de dés (du d4 au d10).

Le combat spatial :
Dans X-P, les règles sont assez complètes, avec un tour en 4 phases (Navigation, Ingénierie, Pilotage et Canon) qui permet à plusieurs héros de participer, et pas seulement le pilote. On trouve aussi quelques considérations annexes sur l'achat de vaisseaux, les temps de vol, les équipages et les différents types de vaisseaux (6 en tout).

A l'opposé, TotSP ne propose qu'un système de fuite spatial car selon le postulat de départ, ce genre de situation ne devrait arriver qu'en fin de mission, quand les héros fuient le donjon spatial, coursés par leurs ennemis du moment. On trouve les caractéristiques de 7 types de vaisseaux différents et seuls le pilotage et la navigation entrent en jeu.

Les spécificités de chaque jeu :
Dans X-P, l'univers de jeu tient en 3 paragraphes. L'équipement est présenté sur 3 pages. 4 pages prodiguent des conseils aux MJ. Le bestiaire ne présente que 12 créatures originales mais s'étend en détail (et sur 4 pages) sur la création des créatures spatiales. Les appendices décrivent la civilisation des Petits Gris ("Greys") et un système optionnel de pouvoirs psis (expédié en 2 pages seulement).

Avec TotSP, pas d'univers défini. L'équipement s'étale sur 4 pages. Une partie retranscrite sur 3 pages tient lieu de conseils aux MJ. Le chapitre "Forteresse Spatiale" propose en 3 pages des rencontres, des pièges, des lieux dangereux et la création du Sombre Seigneur, boss de fin de partie. A noter que les pouvoirs psis sont intégrés dans les règles avec la classe du Psychique. Enfin, le bestiaire est digne de ce nom avec sa centaine de créatures décrites (dont certaines issues de D&D et adaptées à l'espace).

Et pour conclure...
Voilà, j'espère, de quoi faire votre choix. Il est évident, à mes yeux, qu'un mix entre les deux est la solution idéale mais cela peut s'avérer difficile avec des systèmes aux bases chiffrées si différentes.
Pour X-Plorers, un blog et un forum prolonge l'expérience de ce jeu.



mercredi 16 mai 2012

Initiative rôliste locale.

Je relaie une information qui intéressera les rôlistes locaux :

Le dimanche 20 mai, le Country Rock, au 44 boulevard Gambetta à Nîmes, réserve sa soirée, de 17h à 1h, et ses locaux pour les adeptes du jeu de rôle.

Plus d'une vingtaine de tables disponibles, musique médiévale et celtique seront à l'honneur.

L'entrée coûte 10€ : ce forfait comprend le repas et la boisson.

En espérant vous voir nombreux.

Pour réserver, appelez le 06 36 44 64 16.
COUNTRY ROCK - Soirée JDR
44 boulevard Gambetta à Nîmes.

mardi 17 avril 2012

Triple première fois !

Au milieu d'une période molle en jdr, je vais me lancer dans une nouvelle expérience, et plutôt trois fois qu'une.

Premièrement, je vais jouer à Searchers of the Unknown, un néo-clone de D&D ultra-simpliste, écrit par Nicolas Dessaux. Son postulat de départ est très simple : les PJ doivent pouvoir être décrit aussi simplement que les monstres et PNJ des versions de D&D antérieures à la 3.0. Vous trouverez le résultat à la fin de ce billet avec le personnage que je vais incarner.

Deuxièmement, cette mini-campagne utilisera un système de voyage/exploration inédit, Hexploration où l'on crapahute sur une carte à hexagones. J'attends de tester la mécanique pour en dire plus.

Enfin, le tout se fera par le biais de Google+. Pour moi, jouer à distance sera une première. J'ai longtemps hésité à lancer une campagne en ligne pour palier ma faible fréquence de jeu. Là, j'ai l'occasion d'expérimenter sans être MJ. Si c'est probant, il est fort possible que je lance finalement ma propre campagne.

Et maintenant, voici mon héros créé pour l'occasion :

KRONGAR (CA 4 ; MV 6 ; Niv 3 ; PV 16 ; #AT 1 ; 1d8 avec un marteau ou 1d4 avec une dague et Chemise de maille + Bouclier) , fils de Kronga, petit-fils de Krong (je vous passe le reste de ma généalogie) , nain exilé de la forteresse familiale de Dur-Granit.

mercredi 14 mars 2012

[lecture SF] Ghost in the Shell : Stand Alone Complex - The Lost Memory de Junichi Fujisaku

Fan de l'univers de Ghost in the Shell, j'ai découvert qu'il existait une série de trois romans : The Lost Memory et White Maze, qui sont de longs romans, et Revenge of the Cold Machines, qui est une collection de trois nouvelles. Profitant de ma période d'engouement pour la SF transhumaniste, et après la trilogie Takeshi Kovacs, je me suis attaqué à la lecture du premier. J'en fais donc un retour maintenant, mais il faudra attendre longtemps avant que je ne fasse pareil pour White Maze, tellement ce Lost Memory ne m'a pas fait forte impression.

The Lost Memory commence avec un attentat terroriste par un adolescent qui n'est pas entièrement maître de ses actions. Alors la Section 9 intervient et ... le Major Kusanagi se balance du haut d'un immeuble dans sa tenue de camouflage thermo-optique pour régler le problème. Quoi ? Vous avez déjà vu cette scène de nombreuses fois ? Et bien, vous n'êtes pas au bout de vos déceptions. Le reste de l'histoire enfile les redites de la série anime (plongée dans le cyberespace, piratage de cyber-cerveau, attaque d'un gros tank arachnoïde, ...) Cela ne serait pas gênant en soi (cela colle parfaitement à l'univers et c'est ce que l'on recherche aussi dans un roman basé sur une franchise) mais l'auteur assure ensuite le minimum syndical pour l'histoire. 
Le terroriste du début est le dernier d'une série d'ados qui ont subi un piratage de cyber-cerveau à la manière du Puppet Master. Le groupe de terroristes est surnommé les "Good Morning Terrorists" et leur motivation restera longtemps nébuleuse. L'enquête est des plus classiques, les scènes d'action sont réussies mais sans brio. Le seul élément donnant un peu de relief à cette histoire est l'origine technique du piratage dont sont victimes les terroristes : une forme d'enregistrement d'expérience sensorielle totale, utilisée au départ comme loisir illégal puis corrompu par un programme militaire. Ce logiciel lave les cerveaux des soldats s'entraînant en simulation virtuelle pour leur donner un esprit de corps et la "gniak" au combat. Le tout est enrobé d'une banale histoire de vengeance. Le style d'écriture est très "plat", cela vient peut-être du fait qu'il s'agit d'une traduction anglaise à partir du japonais.

En terme d'exploitation rôliste, la trame de l'histoire est facilement et directement adaptable avec Eclipse Phase ou Transhuman Space (voire Cyberpunk 3.0 avec quelques ajustements technologiques). Le plus intéressant reste la description circonstanciée de la technologie d'Expéria, avec son fonctionnement et ses détournements possibles. Cela apportera des détails lors des descriptions de scènes d'XP en jeu ou des idées pour d'éventuels scénarios autour de cette technologie.

Mes notes : 2/5 pour le fan de SF et 3/5 si vous êtes fan de GitS ou MJ à un jdr cyberpunk ou transhumaniste.

mercredi 29 février 2012

Renvoi d’ascenseur

Il existe un forum français consacré à Eclipse Phase :

http://www.eclipsephase.fr/forum/

Son rythme d'activité est plutôt...languide. Mais il a au moins le mérite d'exister !
Il trouvera sûrement son vrai rythme avec la sortie de la VF.
Donc foncez !

mercredi 22 février 2012

[CR] La boss(e) du commerce (Eclipse Phase)

Une nouvelle équipe de Sentinelles est assemblée par Firewall :

- Gianlucca Cesare di Cavalli, un journaliste vénusien fouineur, enveloppé dans un biomorph Mentat ;
- De Sang Froid, un nervi écumeur, enveloppé dans un biomorph Olympien ;
- Carmina Edwin, un hacker mercurien, infomorph stocké dans un drone ;
- et Jack Daniels, un espion margellan, enveloppé dans un biomorph Ghost.

C'est ce dernier qui raconte cette mission.

"Saleté de musique de Bollywood !"
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J'ouvre les yeux à l’intérieur d’une cuve de décantation, dans la salle de réveil d’une banque de corps. Avec moi, il y a un drone, Carmina Edwin  (probablement pour une IA), un gars qui a du mal à se lever, De Sang Froid , et un rital, Gianlucca Cesare di Cavalli.

La mission de Firewall me revient en tête. On doit retrouver la doctoresse Dwala Chatterjee qui a découvert quelque chose d'inquiétant. La porte s'ouvre sur le chef de la sécurité de Parvarti, un aérostat flottant dans la haute atmosphère vénusienne, surnommé « le petit bordel dans le système solaire ». Il se présente : Jadeyn Smith, embauché par Taurus Security pour la défense de l’aérostat. Il nous dit qu'il y a un problème. (Ça commence mal) La station est sous quarantaine médicale, et ils ont du faire une Ego-diffusion de marché noir pour nous faire entrer illégalement. On peut soit attendre la suite des évènements, soit l'aider, car en fait, la doctoresse Chatterjee a disparu et des manifestations suite à la quarantaine ne lui permettent pas de se lancer à sa recherche. Depuis quelques jours, des gens disparaissent, d'autres sont retrouvés inconscients et on ne sait pas pourquoi ils sont dans cet état. (Avant même que nous puissions vraiment poser des questions, notre infomorph a la lumineuse idée de hacker le VPN de notre hôte pour obtenir la liste des personnes, et avoir accès aux caméras de surveillance de l'infirmerie. Malheureusement, son intrusion ne passe pas inaperçue, et il se déconnecte...).

Nous acceptons la mission, et le Chef Smith nous fait des badges de sécurité pour accéder à quasiment toute la station. Nous lui demandons la liste des victimes, qu’il nous donne sans problème, et s’il peut nous amener à l'infirmerie pour voir les personnes inconscientes. Malheureusement, il ne peut pas nous accompagner plus longtemps car il reçoit une communication d'un de ses hommes qui l'avertit d'une intrusion dans leur VPN ! (Ça commence vraiment mal !)
Enfin, en examinant les corps à l'infirmerie, je découvre qu'ils ont tous une bosse au même endroit sur le front, avec un minuscule fil qui en sort. Je n'ose pas trop tirer dessus, et c'est un docteur qui se chargera d'examiner ça pendant que nous allons enquêter.
Après un recoupement de données, on découvre que toutes les victimes ont changé de morph dans les deux-trois jours précédents leur disparition ou inconscience. On pense à aller chez la doctoresse Chatterjee et en profiter sur le trajet pour fouiller les habitations d'autres victimes.

En sortant, on a droit de la musique de Bollywood diffusé dans les lieux publics de l’aérostat. C'est absolument insupportable ! Heureusement, nous entrons rapidement dans la demeure d'une des victimes. Cela ne donne pas grand chose, pas de signe de lutte ou d'effraction. Le réseau de senseurs de la maille locale indique que la victime est sortie mais n'est pas re-rentrée, ce qui nous amène à penser qu'elle n'a pas disparu chez elle, et que ce doit être le cas pour les autres. En accédant aux senseurs publics de la station, nous retraçons son dernier itinéraire connu, et nous découvrons qu'il est entré chez une agence de courtage en morphs, Dai Khan Enterprises, et qu'il n'en est pas ressorti. En recoupant d'autres éléments, le rital découvre qu'en fait, toutes les victimes sont passées par cette agence pour acheter leur nouveau morph, et qu'elles sont allées le récupérer à l'agence plutôt que dans des banques de corps, ce qui n'est pas habituel.
Du coup, l'IA pirate le VPN de la société, et découvre qu'il y a trois employés sur la station, un boss, Landon Markus, et deux "commerciaux", un homme, Dario Silvestri, et une femme, Hellen Alvarez. Il commence à pirater leur compte bancaire, et on remarque des versements étranges dans celui d’Hellen Alvarez.

La musique de Bollywood m'insupporte et je décide de pirater la station radio de l’habitat pour la changer, ou mettre le système de diffusion en rade. "Hacker vaillant rien d'impossible", sauf pour la station de radio, qu'il va falloir supporter davantage cette cochonnerie de musique de Bollywood. (Ça commençait mal, et ça continue !)
Bref. On se décide à laisser tomber les fouilles des demeures des victimes, et d'aller voir Hellen Alvarez. Je pense me faire passer pour quelqu'un qui veut acquérir un morph de sylphe pour profiter des plaisirs de Parvarti pendant mes vacances. Elle ne répond pas aux appels. Apparemment, elle est chez elle. En insistant, l'appel est renvoyé sur Landon Markus, qui m'explique que leur société a quelques difficultés actuellement, et me demande d'attendre une semaine, le temps que ça s'arrange. Plan B, je rentre dans l'appartement d’Hellen Alvarez discrètement, pendant que mes collègues attendent juste dehors. Je la trouve dans sa cuisine en train de préparer un repas à base de produits naturels, un vrai luxe. Je finis par la menacer de mon arme, un Double-Arc-en-Ciel-Furtif de Gorgon Defense Systems, et j'appelle les autres qui sont toujours dehors. On l'interroge. Elle nous explique qu'elle n'est pour rien dans la disparition de ces personnes, et qu'elle ne s'est pas occupée de ces transactions, qui ont été faites par Landon Markus et Dario Silvestri, le spécialiste tech des ré-enveloppements. Les versements irréguliers que nous avons constatés sur son compte sont dus à des extras qu'elle se fait avec du trafic de morphs animaux, pour les joies de bestialité de Parvarti.
Elle me semble sincère, et son histoire se tient. On lui dit que si elle ne n'avertit pas ses collègues et qu'elle ne révèle rien de cette entrevue, elle n'entendra plus parler de nous, sinon, ses petites affaires illégales éclateront au grand jour.

On retourne au poste de sécurité de Taurus Security suite à l'appel du médecin qui a examiné les bosses, et cet étrange fil qui en sortait. Il a fini par extraire sur chacun un implant qui envoie des signaux vers une destination inconnue. En arrivant à Taurus Security, on voit des gardes qui sont revenus d'une intervention sur une manif. Apparemment, ça devient chaud.
Après un piratage rapide des implants, il s'avère qu'il s'agit d'enregistreurs d'Expéria. Il semblerait qu'on ait voulu enregistrer les sensations de ces personnes à leur insu. Les données sont envoyées vers un site local que nous n'arrivons pas à pirater.
On décide du coup d'aller voir les autres employés de Dai Khan Enterprises.
En sortant, la musique de Bollywood nous accueille encore. Il faut vraiment que je fasse quelque chose à ce niveau, mon Ego en dépend.

A SUIVRE...


samedi 18 février 2012

Eclipse Phase / Projet MoonLight : my two cents ! (MàJ 25/02/12)

Nous avons enfin commencé une campagne d'Eclipse Phase en utilisant le système MoonLight et je partage donc ces débuts ici pour faciliter cette étape à d'autres MJ.

D'abord, la création des personnages fut longue (2h30 pour 4 personnages). La présentation, même sommaire, de l'univers, des technologies, des factions, des mèmes et des morphes, est un passage obligé de cette phase. Je me suis consolé en me disant que cela aurait été plus long sans le document d'aide à la création que j'ai écrit et distribué aux joueurs (cette aide de jeu est disponible plus bas dans ce billet). Cela a évité de nombreux aller-retour (ça me fait toujours drôle d'écrire ce mot au pluriel sans "-s") entre la feuille de perso et les règles. Je n'ose pas imaginer la longueur de cette étape en utilisant le système de jeu natif : la soirée aurait sûrement été entièrement engloutie par cette épreuve comptable !

Ensuite, nous avons pu débuté notre première aventure avec "Bump in the night" que je traduirais volontiers par "La boss(e) du commerce". Je ne m'étendrai pas sur l'aventure car un des joueurs va en écrire le compte-rendu. Je peux simplement dire que le système a bien tourné. La narration est très fluide car le système s'efface derrière elle. Au final, je ressens une demi-déception car nous n'avons pas encore testé un combat ou une situation de conflit importante. Malgré cela, je recommande chaudement le Projet MoonLight pour jouer à Eclipse phase.

Et maintenant une série d'aides de jeu destinés à ce système (la première est déjà disponible et les suivantes le seront dans les jours à venir - n'hésitez pas à revenir lire ce billet pour les récupérer) :

- Une aide à la création des personnages 
Avertissement : j'ai utilisé certaines traductions personnelles, alors si vous ne voyez pas de quoi il s'agit, demandez-moi par commentaire interposé.

- Un écran pour le MJ  (MàJ 20/02/12) : il regroupe les quelques tables et résumés nécessaires à une gestion tranquille de votre partie. MJ esthète, passe ton chemin ! Cet écran n'est sûrement pas beau mais il est très pratique. En 3 panneaux, tu trouveras 90% des règles.

- Une feuille de personnage : celle du Projet MoonLight est belle mais je l'envisage avec un aspect plus "pragmatique" et donc, plus à mes goûts (Oui, je sais, les goûts et les couleurs...)

- Le compte-rendu de l'aventure (MàJ 22/02/12) "La boss(e) du commerce" (Bump in the night en V.O.)

- Une adaptation technique (MàJ 25/02/12) de  l'aventure "La boss(e) du commerce" au système MoonLight avec les différents tests et PNJ.

mardi 14 février 2012

Planning jdr

Je profite des vacances pour faire un petit bilan et envisager le futur de nos parties.

Passé
Après quatre mois passés sur une campagne D&D, nous avons décidé de faire une pause avec le médiéval-fantastique. Commencée avec la Saga du Culte du Dragon de Goodman Games, la campagne a ensuite basculé  sur Oblivion, deux scénarios de création française de Siroz, Le Sang d'Oblivion et Les Enfants d'Oblivion. Au terme de la première partie, les héros sont arrivés aux niveaux 7 ou 8 et prennent donc une pause bien méritée avant la fin en apothéose. De mon côté de l'écran, le système Swords & Wizardry a tenu toutes ses promesses et c'est lui que je garderai quand nous reprendrons la deuxième moitié de la campagne (après avoir testé Castles & Crusades, Dungeon World et Epées & Sorcellerie).


Présent
Après une discussion entre joueurs, nous avons choisi de jouer à Eclipse Phase. J'en ai marre d'attendre la sortie de la VF alors je me lance dans le grand bain (la majorité de mes joueurs ne lisant pas l'Anglais ou seulement sous la torture). Pour me faciliter les choses, j'ai décidé d'utiliser le système du Projet MoonLight. Après une partie de test à la sortie du jeu, j'ai trouvé le système classique (du dé 100 !) mais néanmoins bourré de bonus/malus à gérer à presque tous les tests. Alors que MoonLight, avec ses aspects "narrativistes", me botte bien plus. Verdict après le premier scénario.
En parlant de scénario, on commencera par "Bump in the night", suivi de "Glory" et enfin "Continuity" pour les officiels. En parallèle, j'ai commencé à écrire "Piratage d'une nation", une aventure qui devrait s'étendre sur deux ou trois séances de jeu.

Futur 
A plus long terme, j'attends deux sorties jdr qui aiguillonnent ma curiosité : Mistborn de Crafty Games pour jouer dans l'univers de Fils-des-Brumes de Brandon Sanderson (univers sympathique et magie originale) ; et enfin River of Heaven de D101 Games que j'ai playtesté à ma table et que j'ai adoré (de la SF transhumaniste avec le système Basic très allégé, proche d'OpenQuest).

Rendez-vous très vite pour un premier retour sur Eclipse Phase / MoonLight !