mercredi 21 octobre 2020

[inspiration] Star Trek : Lower Decks saison 1

 Après 10 épisodes de 20 minutes de dessins animés dans l'univers de Star Trek, un petit retour rôliste.

- Les personnages (2/5) : l'équipage des ponts inférieurs de l'USS Cerritos est très typé - un fayot, une tête-brûlée, une enthousiaste et un tech-geek. Ils n'en restent pas moins attachants et chacun évolue durant toute la saison. Mais rien d'extraordinaire en terme de caractérisation.

- Les histoires (4/5) : une grande variété dans chaque épisode renouvelle l'intérêt de suivre jusqu'au bout. Si vous n'êtes pas trekkie, je baisserai la note à 2/5 car beaucoup d'intrigues reposent sur des éléments de l'univers canon.

- La réalisation (4/5) : l'animation est très réussie. Le générique donne le ton. Quelques choix visuels sont époustouflants. Et le grand final de la saison est un régal pour les yeux. Un peu d'audace avec un épisode imitant une version cinématographique avec notamment les "lens flares" à la J.J. Abrahms.

- L'originalité (4/5) : tous les épisodes relèvent de l'univers de The Next Generation et sont même très fidèles à l'esprit de Gene Rodenberry. Même si l'un des auteurs vient de Rick & Morty, l'humour, très réussi et trash, n'arrive pas au niveau de WTF-ery de Rick & Morty. Certains passages sont vraiment adultes (gore & sex) mais rien de choquant, juste inhabituels pour du Star Trek.

Ma note : 14/20 pour les trekkies (12/20 pour les autres).

Inspiration rôliste :
Certains épisodes peuvent se transposer directement en aventures pour tout JDR Star Trek.
Quelques suggestions : l'épisode 1 avec un second contact découlant sur une situation intéressante ; l'épisode 3 avec une mission autour d'un vaisseau générationnel ; l'épisode 5 avec une mission diplomatique tendue autour d'un phénomène astronomique enflammant le "sense of wonder" ; l'épisode 7 présente une faction de Starfleet au fort potentiel aventureux, la Division 14 ; et l'épisode 10, avec une mission orientée action.
Donc au moins 5 scénarios à tirer de cette saison.

1 commentaire:

Alias a dit…

Je dirais surtout que l'intérêt rôlistique vient du fait qu'on peut faire du Star Trek avec des gens "normaux" et des situations pas toujours très héroïques.