mercredi 26 janvier 2011

[CR] Sous une pluie martienne (Episode 1 de la Dernière Guerre pour la Brigade Chimérique)

Dramatis personae
- Firmin Folcroche est un savant fou équipé de gadgets superscientifiques : un gantelet igné, un métacerebellum et un pistoradium ;
- Placide Dimanche est "L’Étrange Monsieur Dimanche", un horloger doué d'accélération temporelle et de téléportation ;
- Marcel Olympiakos est une armure vivante marseillaise ;
- Honoré Judor est "Oeil de Braise", doté d'une vision infrarouge, d'un rayon optique et d'un flash de lumière occulaire ;
- et Douglas Johns alias "Le Druide", est un archéologue aventurier frappé d'une malédiction qui le transforme en loup-garou.

Ouverture 
Lundi 25 septembre 1934. Alors que les enquêteurs surhumains sont tranquillement installés dans leur club de la Camomille au Radium (nom provisoire), une de leurs connaissances, le professeur Charpentier déboule et demande leur aide car l'une de ses expériences a mal tourné et son assistant tente de "la" retenir. Après une course endiablée à travers un Paris endormi, à bord d'un bolide expérimental, le groupe arrive à la Sorbonne pour découvrir le laboratoire sens dessus dessous et Balthazar Fortune, l'assistant, gravement blessé. D'après le professeur, il travaillait sur un portail transplanétaire mais une créature en a émergé puis s'est enfui. Craignant pour la sécurité des Parisiens, les héros suivent la trace des dégâts occasionnés par la chose d'un autre monde. C'est l’Étrange Monsieur Dimanche qui la rattrapera le premier grâce à ses téléportations. Sous une averse inopportune s'engage un prodigieux combat entre notre horloger temporellement avantagé et l'être extraplanétaire dont la silhouette évoque un croisement entre un homme et une chauve-souris géante. L'armure vivante arrive aussi et les héros découvrent que la pluie, ou l'air, agit douloureusement sur l'épiderme du monstre. Malgré une tentative désespérée pour le protéger et le sauver malgré lui, les enquêteurs de l'étrange assistent piteusement à la dissolution de l'étranger, son corps disparaissant dans les ruisseaux d'eau de pluie. De retour dans les restes du labo, les surhommes voient une ambulance emporter le malheureux assistant qu'Oeil de Braise avait soigné pendant tout ce temps.

Un nouveau travail 
Le lendemain, répondant à l'invitation du professeur, nos héros retournent à la Sorbonne. Charpentier leur demande de l'assister en l'absence de Balthazar car son invention est sur le point d'aboutir, et il désire la présenter au Congrès des Sciences Nouvelles la semaine suivante. Il explique qu'il tente d'ouvrir un portail vers Mars en utilisant l'Oeil de Xorn, un artefact martien ramené par Robert Darvel de son périple sur la planète rouge. Malheureusement, lors du test de la veille, une créature s'est glissée par le diaphragme superscientifique, un Erloor à n'en pas douter. Pour reconstruire son portail, le professeur a besoin de trois équipements extraordinaires et envoie nos héros pour les récupérer.

Le premier qu'ils choisissent de récupérer est un régulateur d'ondes énergétiques, dont un exemplaire est en possession du professeur Stein à Rosny-sous-Bois. Ledit professeur n'est pas prêt à lâcher son appareil, sauf si les coursiers sont prêts à l'aider avec un petit problème. L'une de ses créations, un homuncule d'aspect féminin, a disparu. Cela est très gênant car Shelley était sa version la plus aboutie cognitivement. Grâce à un radium-mètre prestement récupéré à la Sorbonne par l’Étrange Monsieur Dimanche ("Bamf ! J'suis plus là ! Bamf ! J'suis de retour !"), les surhommes suivent la trace de radium jusqu'à une grange en ruines où la gynoïde se révèle douée de raison et demande son émancipation vis-à-vis du professeur Stein. Après une discussion tendue, Shelley accepte de les suivre. Devant son créateur, elle obtient gain de cause grâce un débat au fort contenu philosophique, entre les héros et le professeur.

Complications 
Malheureusement, les ennuis ne font que commencer pour l'équipe. L'appareil que doit leur donner le professeur a été vandalisé en sa présence, sans qu'il s'en aperçoive ; et tous ses autres modèles d'homoncules se mettent à scander le mot "Krishna", alors qu'ils parlaient jusque là en sanskrit, sans que leur créateur en ait conscience.
Pendant ce temps à la Sorbonne, Judor, resté en compagnie de Charpentier pour l'assister (et réduire une marge d'erreur qui n'inquiète pas le savant), doit faire face à deux journalistes venus s'enquérir des causes de l'attaque monstrueuse de la veille. Mais rien n'y fait, Oeil de Braise ne lâche aucune information, même devant la tentative de charme de la jeune et jolie journaliste. Il en arrive même à endommager l'appareil photo de celle-ci par un rayon optique bien placé et discret, car la chroniqueuse avait pris une photo à la dérobée du labo dévasté.
De retour à la Sorbonne, nos héros découvrent qu'ils sont surveillés par une personne à la peau mate, très sûrement un sbire indien de Andha Krishna, un scientifique hindou, venu à Paris pour le Congrès des Sciences Nouvelles.

Il ne reste plus qu'à récupérer une lentille de grande focale et un litre d'essence de radium hautement instable et explosif !

A SUIVRE...

1 commentaire:

Hecatonchire a dit…

Merci Mr Fétide de nous (me) faire profiter de ce petit compte rendu !!